Notre Expertise peau noire, mates et métissée

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La peau : Attention fragile !

S'il n’existe pas de différences de structures fondamentales entre les peaux noire, caucasienne et asiatique, les processus de renouvellement et de pigmentation induisent, eux, des différences qui nécessitent des soins spécifiques.

L’épiderme ou partie superficielle de la peau est constitué d’une superposition de couches cellulaires. Sa partie basale, agent actif de la régénération cellulaire est principalement constituée de 2 types de cellules, les kératinocytes et les mélanocytes.
Les mélanocytes élaborent les mélanosomes, grains qui contiennent un pigment sombre, la mélanine, dont la propriété est d’absorber le rayonnement solaire. Au cours de leur processus de maturation, les mélanosomes migrent progressivement de la partie profonde vers la surface de l’épiderme.

Chez les peaux caucasiennes, les mélanosomes, de petite taille, produisent une mélanine rouge/jaune ou phaéomélanine. Au fur et à mesure de leur migration en surface, ils sont dégradés. La partie superficielle de l’épiderme est dépourvue de mélanine.
Chez les peaux noires, les mélanosomes produisent une mélanine brun/noire ou eumélanine. De diamètre important, ils arrivent intacts au niveau des couches superficielles de l’épiderme. Le mécanisme de production de la mélanine est très sensible, et facilement perturbé. Un bouton, une piqûre d’insect, un frottement répété, ou l’âge tout simplement peuvent conduire à un déréglement de la production. Les taches apparaissent. Le teint devient inégal.

Les kératinocytes (85% des cellules de l’épiderme), poussés par de nouvelles cellules migrent de la partie basale vers la partie superficielle de l’épiderme pour participer à la formation de la couche cornée protectrice. Au cours de ce voyage de 4 à 6 semaines, ils se remplissent de kératine et s’aplatissent. Ils deviennent des cornéocytes qui déversent dans l’espace extracellulaire un « ciment » constitué de lipides, acides gras, céramides. Celui-ci assure la cohésion cellulaire et renforce le rôle de barrière protectrice de l’épiderme.

La peau se renouvelle en permanence.Sous l’action d’enzymes spécifiques, les cornéocytes se détachent un par un, entraînant une desquamation. Ils sont remplacés par de nouvelles cellules.

Chez les peaux caucasiennes, la couche cornée est fine, le nombre de couches constitutives est faible. Chez les peaux noires, les couches sont plus nombreuses, la cohésion plus forte.

Hors de son cadre naturel, chaud et humide, le renouvellement cellulaire de la peau noire ralentit. La couche cornée se déshydrate. La desquamation naturelle se fait mal. La peau s’épaissit. Elle perd de son éclat, devient sensible. A la fois grasse et déshydratée, elle est sujette aux luisances, boutons et hyperpigmentations.

Côté Corps, la sécheresse et teinte inégale sont aussi au rendrez-vous. Purifier la peau sans la décaper, hydrater sans graisser ni boucher les pores, matifier sans dessécher, unifier sans décolorer. C’est le défi.

Et le maquillage ? Contrôler les virages...

La peau noire à tendance à faire virer fonds de teints, blushs et autres ombres à paupières.
Elle «boit» littéralement les maquillages trop pauvres en pigments. Le titane, à la base des formulations pour peaux caucasiennes s’accumule en surface et rend le teint gris et blafard. Et, avant tout, fonds de teints et poudres réclament des bases oranges ou brunes, et non roses comme pour les peaux caucasiennes.

De surcroît, la peau colorée présente rarement naturellement la belle uniformité affichée par les mannequins des magazines. Plus claire sur les joues, elle est souvent plus sombre sur le front, le nez, le menton, le contour de la bouche.

Sublimer le teint, camoufler, unifier et matifier sans effet « masque », souligner les paupières et les lèvres.